Il ne reste plus grand chose du Prieuré de Lale, si ce n’est la très belle arche d’entrée et la cour intérieure (privé).
Ce hameau de Saint-Félix a une étymologie incertaine qui viendrait du nom de famille Alle (agglutination de l’article défini), de l’occitan « ale », halle, maison rustique et spacieuse.
Il est intéressant de constater qu’au Moyen-Âge beaucoup de congrégations se sont installées dans ces basses Cévennes, souvent proches les unes des autres : à partir de Tornac (St Étienne de Tornac, le monastère, St Baudile et St Pierre de Sévignac), St Félix, St André de Vabres, St Jacques de Thoiras où il y a aussi un prieuré.
Le statut de prieur (du latin « prior », le premier) est une dignité hiérarchique importante au sein d’une communauté chrétienne. Il peut remplacer l’abbé en cas d’absence, mais n’est pas comme lui nommé à vie, car il peut même redevenir simple moine (à noté le nombre de « Moina » dans les Cévennes (Thoiras et Soudorgues par exemple).
Le hameau de Lale possédait la maison des trois seigneurs, ancien château féodal. Une inscription surmonte la porte d’une petite bâtisse, sûrement une clède, appelée « maison d’envie 1828 » :
AU (illisible) DE VILLE
Si cette maison n’était pas bâtie,
Le Général se serai réjoui.
Nous chanterons à la dragonne
Quand nous lui mettrons sa couronne
(Inscription sur le haut de la façade sud)
Lale Pontificat, lieu du Seigneur
« Dit Coucare »
Moi le plus gros